Le gouvernement vient d'annoncer qu'il donnait son accord à la réalisation de deux composantes du GPSO (Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest), la LGV Bordeaux-Toulouse et la LGV Bordeaux-Dax vers l'Espagne. Ces projets d'un coût de 8.3 milliards d'euros permettent d'assurer la continuité des aménagement ferroviaires en cours outre-Pyrénées et de doter l'arc Atlantique pour le transport rapide de voyageurs de la même façon que l'arc Méditerranéen.
Cependant cette décision suscite des critiques et des inquiétudes de la part des opposants au projet notamment, rappelant que l'enquête publique comme la Cour des Comptes ont rendu un avis négatif sur celui-ci. L'inquiétude est également perceptible du côté des territoires irrigués par le POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse), la liaison historique entre la ville rose et la capitale, qui craignent de perdre leur desserte et de voir la qualité de leur infrastructure se détériorer en accentuant encore l'avantage de la liaison ferroviaire par Bordeaux.